J'avais bien besoin de ça en ce moment! Non pas que je me plaigne de mon cerveau qui cogite sans cesse (ça serait le comble quand même^^). C'est juste que je vais recommencer à avoir pleins de projets en même temps qui vont se battre pour avoir mon attention. J'avais péniblement réussi depuis le NaNo de novembre dernier à me concentrer sur un à la fois pour arriver à le mener jusqu'au bout et voilà que mes vieux démons resurgissent pour me tenter! Et ça bien sûr juste avant le début du Camp NaNo! Déjà que je vais devoir laisser mes loups-garous de côtés pendant un mois, afin de travailler sur un nouveau projet...
Tiens, parlons-en de ce projet, celui dont j'étais censée commencer la préparation en vue du Camp depuis une bonne semaine déjà et ...nada. Me reste plus qu'une semaine pour m'y mettre. Au pire, je partirais sans préparation, ce qui me fait un peu peur quand même vu que je commence le boulot à cette même période.
Allez, j'arrête de me plaindre ;-), l'inspiration c'est chouette, surtout quand une idée te vient dans un cinéma par exemple, en plein milieu d'un film... Tu dois te retenir de sortir ton portable du sac pour la noter (les gens qui n'arrêtent pas de sortir leur téléphone durant une séance m'agacent prodigieusement, ce n'est pas pour faire pareil^^ Ben oui, ça perturbe de voir des écrans lumineux dans le noir, ça détourne ton attention du film). Bon, je ferme cette parenthèse^^
Donc, j'ai un nouveau projet, enfin, une ébauche pour être plus précise, une scène dans mon esprit. Il a fallu que je note ce début d'inspiration pour ne pas le perdre. Je vous le fait partager (en sachant que je ne suis pas prête d'entamer la rédaction de ce projet de sitôt^^):
"Il braqua le pistolet sur ma tempe, le regard déterminé.
J’expirais bruyamment avant de serrer les lèvres et de lui rendre son regard.
Masquer ma peur, juste ne penser à rien. Ce n’était pas compliqué, je n’avais
plus rien à perdre de toute façon. Tout mon corps était exempt de tension.
Qu’il tire si c’était ce qu’il voulait. En attendant, je pouvais passer les
dernières secondes qu’il me restait dans ce monde à imprimer le moindre de ses
traits, à me repaître de son visage. J’étais folle de ressentir ces choses pour
celui qui s’apprêtait à me tuer sans hésitation, mais je ne pouvais pas contrôler
mes sentiments. Il arma le pistolet, le bruit du déclic se répercuta dans ma
tête, son porteur de mort. Je ne bronchais pas, lui laissant le plein pouvoir
sur moi, le droit de vie ou de mort. Je n’étais plus qu’une carapace vide,
insensible à tout sauf à lui. Mes yeux restaient rivés aux siens, s’y noyant,
perdant le sens de tout ce qui m’entourait. J’étais à deux doigts de lui
souffler ces mots tournoyant follement dans mon esprit. « Tue-moi »
Que cesse ce cauchemar qu’était devenu ma vie."
Tue-moi ou aime-moi (titre temporaire)
En attendant, il rejoint la liste de mes projets dans Moki (mon tableau magique^^):
