25 avr. 2014

#29: Dernière ligne droite du Camp NaNo


Me revoilà après plusieurs semaines sans avoir posté aucun article.
Je n'ai pas chômé pour autant , même si ma productivité niveau écrit fut à un niveau nettement inférieur à celui dont j'avais pris l'habitude. Voilà ce qui arrive quand on entre (enfin) dans la vie active^^ Trouver le rythme entre boulot et écriture n'est pas forcément évident mais je m'y fais tout doucement et il faut avouer que les vacances scolaires sont appréciées!

Avec des hauts et des bas, je réussis tout de même à mener mon Camp Nano dans les temps, les week-end n'ayant pas été de trop pour rattraper certains retards au compteur. Il reste donc 6 jours et 5000 mots à écrire pour atteindre mon objectif de 30 000 mots, ce qui ne devrait pas poser de problème ;-)

la différence que j'ai pu observer avec le NaNo de novembre dernier, c'est le temps disponible. Désormais, je dispose de moins de plages horaires pour pouvoir avancer dans mes récits et ce n'est pas simple à gérer. Il va donc me falloir être plus concentrée lors de mes séances d'écriture pour être productive et ne pas me laisser divertir par d'autres choses. Peut-être aussi plus préparer mes plans pour ne pas gamberger trop sur la place de telle ou telle scène dans le récit. Enfin,bref, un peu plus d'organisation et de concentration^^

En tout cas, les derniers 5000 mots ne me permettrons pas de finir ce premier tome, l'histoire n'étant pas encore arrivée au point où je le souhaitais. Il y aura encore du boulot après le camp NaNo.




Sinon, un petit extrait:

"Personne n’osait s’approcher de la chose étrange qui trônait sur le présentoir en marbre. Une lueur verdâtre émanait de la sphère, créant un halo repoussant autour de celle-ci. La plupart des personnes présentes s’étaient regroupés à l’opposé, chuchotant nerveusement en jetant des coups d’œil à la boule luisante. Le prince, affalé sur son siège, ne cessait de taquiner sa sœur, qui elle, tentait de garder une posture aussi digne que sa mère. Pour autant, un sourire ne cessait de jouer sur le coin de ses lèvres alors que son frère continuait à essayer de la faire rire. Leur mère n’était pas insensible non plus aux taquineries  de son fils. Elle ne tenta même pas de le rappeler à l’ordre. De toute façon, elle était préoccupée par ce qui menaçait le royaume.
 — Voici l’objet ayant entraîné la mort de mon mari. Il ne l’a pas touché pourtant sa découverte sur notre balcon et l’apparition des premiers symptômes de son mal correspondent. Pour autant, il fut le seul touché par ce mal étrange malgré le fait que je me trouvais dans la même pièce que lui à ce moment-là. Nous pensons que le sortilège visait expressément le roi et nul autre. Nous avons pris la précaution d’enfermer la sphère sous verre mais nous doutons qu’elle puisse faire d’autres victimes. C’est comme si elle avait été conçue en prévision d’une seule cible à atteindre.
— me permettez-vous de l’examiner de plus près majesté, demanda Fleane.
La curiosité le tenaillait. Il avait beau ne pas s’y connaître plus que ça en magie, il voulait au moins scruter dans ses moindres détails l’objet responsable de la mort de nombreux rois. Des échos lui étaient parvenus provenant d’autres royaumes où le souverain avait succombé soudainement à une étrange maladie. Là aussi, il était question d’un colis mystérieux trouvés dans les appartements royaux. Ce ne pouvait être une coïncidence. En apprendre le plus possible sur cette malédiction leur servirait comme indice pour cerner l’identité de leur ennemi et ce qu’il voulait entreprendre.
— Je vous en prie chevalier, mais restait prudent, nous ne savons que peu de chose sur cette chose.
Le prince se pencha pour mieux observer, attentif aux mouvements qu’il faisait. Allant jusqu’au pilier, il en fit le tour, lentement mais le verre, bien qu’aussi transparent que l’eau, l’empêchait de bien s’imprégner de l’objet. Une brusque impulsion lui fit enlever le bloc translucide. L’assemblée retint son souffle, certains émirent un hoquet de surprise, peu ravi de son geste. Il inspira par à coup, testant l’air ambiant, cherchant le moindre changement perceptible par son odorat. Aucun puanteur ni odeur particulière. A présent, il fallait se mouiller.
 — tu ne vas pas sérieusement toucher ce truc, intervint Yortahn en se rapprochant. T’es fou mon gars, qui s’est ce que ce truc peut te faire.
— ne t’inquiète pas.
Il avança le bout de ses doigts, ne se sentant pas non plus super rassuré. Il verrait bien si son instinct était aussi bon que d’habitude."
(La Complainte du Phénix, tome 1) 

                             

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