10 janv. 2014

#17: Remplir les trous...^^


"Protège-moi" en est arrivé à un peu plus de 62300 mots et à vue de nez, il me reste un dernier quart à écrire (Enfn je crois, je suis vraiment nulle pour faire des estimations^^).
Le plus gros de la trame est écrit, désormais il me faut combler les blancs laissés. Comme j'écris en mode puzzle, c'est un peu le gruyère dans mon texte mais je sais ce qui se passe c'est juste qu'il faut mettre des mots dessus et sur le moment je n'étais pas inspirée. Le temps est venu de tout remplir^^
J'ai même pour l'occasion fait un petit tableau Excel (attention il ne casse pas des briques vu mon super niveau d'utilisation de ce logiciel^^). j'y est reporté aussi le nombre de mots par "chapitres" (qui sont plus des découpes par actions) et j'ai remarqué que le redécoupage/ fusionnage de "chapitre" sera un passage obligé lors de la correction au vu des déséquilibres^^
Ce tableau n'est pas figé et subira les modifications au fur et à mesure de l'écriture.

Un petit aperçu

Et un extrait:
 Quand Aylyn n'arrive plus à se transformer...
Quelque chose clochait. Essayant de me détendre, je pris plusieurs inspirations avant de réessayer. Ma louve gémit face à mon nouvel échec. Mais que se passait-il ? Pourquoi je n’y arrivais pas ? Dernièrement c’est vrai que j’avais eu des difficultés à me transformer, mais j’avais mis cela sur le compte de la fatigue ou du stress, n’osant pas en parler aux autres membres de la meute. Cette fois par contre rien ne se passait, rien du tout. Serrant les poings, je tentais d’accéder à ma forme animale, me remémorant les conseils d’Arenht pour y parvenir. Après plusieurs minutes, la seule chose qui semblait arriver était un bon mal de crâne. Alors que je me prenais la tête entre les mains, Arenht entra dans le bosquet.
— Ça va, Aylee ?, s’enquit-il avec inquiétude.
— Juste un mal de tête, répondis-je, l’esprit encore chamboulé par ma non-métamorphose.
— Oh tu vas voir, une fois en loup, plus aucun problème de ce côté. Remède miracle, me lança-t-il avec un clin d’œil. On y va ?
Je restais immobile, me sentant au bord du précipice. Je ne pouvais reculer, à moins de me défiler.
— Va-y toi. Je pense que je ferais une petite balade plus tard. Je ne me sens pas dans mon assiette.
— Tu en es sûre ? D’habitude tu es la première à partir courir dans la forêt, surtout quand quelque chose te tracasse ».
Bien sûr, j’aurais dû me douter qu’il verrait que ça n’allait pas.
— Je n’arrive plus à me transformer.
Ca y est, j’avais lâché la bombe. Regardant obstinément mes pieds, j’attendis sa réaction, l’angoisse étreignant ma poitrine.
— Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
— Je ne peux plus. Depuis quelques temps c’était laborieux, mais là, plus rien ne se passe.
Incrédule, il me dévisagea, digérant la nouvelle.
— Pourquoi tu ne m’en as pas parlé plus tôt ?
— je pensais que c’était parce que je débutais. Je ne voulais pas me plaindre et encore passer pour une victime. J’ai dépassé ce stade, terminais-je avec un air de défi.
— On sait tous que tu es forte, Aylee, pas de soucis, mais qui sait ce que manigançait le groupe L quand il te détenait. Une seule personne peut nous en apprendre plus. Suis-moi.
Il m’entraîna dans sa voiture tout en pianotant rapidement sur son portable.
«  Allo, Doc ? C’est moi. Je suis avec Aylyn. C’est possible de passer maintenant ? On va avoir besoin de tes services. En fin d’après-midi, ok. Non, ça ira. Je t’expliquerai tout à l’heure. »

Protège-moi



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