13 janv. 2014

#18: Et voilà, un an de plus...


Et oui, hier je fêtais ma dernière année dans la vingtaine... L'année prochaine ça va faire mal^^
Mon mari m'a offert ce joli carnet et ce stylo-plume <3. Il a hâte que j'écrive un best-seller ^^ lol.
Déjà un nouveau pc ce noël, j'ai tout ce qu'il faut pour écrire mes histoires.
En tout cas, ça fait plaisir de se voir supporter ainsi^^

"Protège-moi" en est à 64 600 mots, aujourd'hui il atteindra certainement le cap des 65 000. Il ne reste que quelques chapitres à finir et j'aurais bouclé le premier jet...

En attendant, un petit extrait:

"L’impact me prit totalement par surprise. Mon corps fut projeté vers l’avant, violemment retenu par la ceinture de sécurité avant d’être plaqué contre le siège, ma tête rebondissant contre l’appui-tête. Désorientée, je tentais de reprendre mon souffle tout en jetant un coup d’œil vers l’arrière. Une berline noire aux vitres teintées s’apprêtait de nouveau à nous percuter. Son capot luisant s’approchant à vive allure. La panique enfla en moi tandis que je me tournais vers mon chauffeur, les mains agrippées à ma ceinture. Celui-ci, les mâchoires crispées dans un tic nerveux embraya rudement tout en appuyant lourdement sur l’accélérateur. Notre modeste véhicule fit un bond puis fila droit devant. Les yeux rivés sur le compteur, j’étais hypnotisée par la course de l’aiguille rouge derrière le cadran. Plus vite, allez plus vite. Je compris que Declan ne m’avait pas alloué un quelconque chauffeur. Celui-ci tenait plutôt du garde du corps, habitué aux missions sous tension. Habillement, il traçait sa route dans la circulation dense, changeant de voie avec une facilité déconcertante en esquivant les voitures plus lentes, tentant de semer nos poursuivants. De temps en temps il jetait un regard dans le rétroviseur pour s’assurer de notre avance. Celle-ci ne devait pas être terrible vue la tension tendant le moindre de ses muscles. Un regard derrière moi me confirma mes craintes. Le conducteur de la berline était loin d’être un amateur, il nous collait au train, malgré les coups de volants agiles de mon partenaire de route.
— « La boîte à gants. Prends l’arme, me dit-il soudain, d’un ton où l’urgence pointait. »
 D’une main tremblante j’ouvris celle-ci, ne pensant même pas à désobéir à son ordre. À l’intérieur, un lourd colt reposait, enveloppé dans un tissu sombre. L’extirpant de là, je le pris à deux mains, nullement rassurée. C’était une première pour moi, et le contact froid du métal contre mes paumes ne me rassura guère.
— « Tu sais t’en servir ?, me demanda-t-il sans quitter la route des yeux.
— Non, je… C’est la première fois que j’en tiens un.
— Ce n’est pas sorcier. Tu as juste à enlever la sécurité. Tu vises, tu tires.
— Dis comme ça, ça à l’air d’une simplicité enfantine, ironisais-je malgré moi.
— Tiens-toi bien, ça va secouer », me prévint-il avant de braquer brusquement, faisant tanguer dangereusement la voiture vers la gauche. Mes yeux se fermèrent automatiquement, mes mains lâchant le revolver pour agripper avec force les accoudoirs du siège.
A peine celle-ci se rétablit-elle, qu’il enfonça à fond la pédale d’accélération. Fébrilement je rattrapais l’arme qui avait glissée à mes pieds. Il me regarda une seconde avant de se concentrer de nouveau. "
Protège-moi

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