21 janv. 2014

#20: Retour au papier...


Quelquefois, quand l'inspiration coince, rien de mieux que de retourner au bon vieux duo papier-stylo. Mise en pratique aujourd'hui car décidément ça ne voulait pas venir, la technique a porté ses fruits!

Je dois avouer que j'ai retrouvé le plaisir de laisser glisser la plume sur les feuilles lisses, mouvement qui m'avait manqué. En plus j'ai pu étrenner le carnet et le stylo plume offerts par mon homme^^
C'est que depuis plusieurs mois, l'inspiration se trouvait au bout de mes doigts pianotant sur le clavier. La vitesse de frappe, la possibilité de pouvoir revenir en arrière facilement pour corriger, sans faire d'énormes ratures constituaient des avantages inhérents à la saisie sur word.
Je pense maintenant que je vais revenir plus souvent au carnet en prélude. De plus, quand je retranscris sur pc, je peux reformuler certaines tournures, ajouter des détails qui ne m'étaient pas apparu sur le vif, ce qui est très intéressant.
Me revoilà donc repartie^^

Le travail restant à faire sur le projet à fait l'objet d'une liste. j'essaye de m'y tenir le plus possible pour être efficace et ne pas me disperser^^
J'ai ainsi finalisé plusieurs chapitres. Il me reste environ sept chapitres à terminer et un à écrire entièrement.
Le prochain cap à atteindre: 75 000 mots!

Extrait:
"Une fois prêt, il m'emmena jusqu'à sa voiture, chargeant son sac dans le coffre avant de prendre place au volant. J'essayais de modérer mon enthousiasme mais mes lèvres ne voulaient pas cesser d'afficher un large sourire. Enfin, j'allais pouvoir participer à une mission sur le terrain. Arenht eut un sourire en voyant mon air emballé. 
— On dirait une enfant le jour de noël, s'amusa-t-il. C'est juste un repérage de routine, y'a rien de passionnant là-dedans je t'assure. 
— Arrête de vouloir plomber l'ambiance, l'accusais-je. Laisse-moi découvrir le travail d'un agent de la meute. Parce qu'un jour je patrouillerais à tes côtés.  
Il me glissa un dernier coup d'oeil puis démarra. Direction l'un des anciens quartiers de la ville. Une fois arrivés, nous nous garâmes le long d'une rue déserte. Il mit le point mort et arrêta le moteur. Ouvrant sa portière, il sortit de son siège d'un mouvement souple avant de se tourner vers moi. 
— Reste à l'intérieur, je n'en ai pas pour longtemps. 
— Mais..., voulus-je protester. 
Il ne m'en laissa pas l'occasion. Il claqua fermement la portière avant de s'avancer résolument vers l'une des ruelles perpendiculaires menant à un vieil entrepôt délabré. Une des cachettes préférées du groupe L selon les rapports que j'avais pu éplucher. Je le suivis du regard jusqu'à ce qu'il tourne. Je me remis ensuite bien à l'aise dans mon siège, ravalant ma déception. C'était ça ma sortie sur le terrain? Attendre dans une voiture! Il se moquait de moi, ce n'était pas possible autrement. Il aurait mieux fait de me laisser au Complexe si son plan était de me faire poiroter dans sa caisse. "
Protège-moi 

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